La dépendance, les addictions
Je ne trouve rien de très intéressant sur les dépendances en soi sur internet. Ce que l'on trouve sur la boulimie est généralement très ennuyeux, voire fasciné par le symptome qui est très décrit. Ce que l'on trouve sur les autres addictions ne schématise pas non plus vraiment la façon dont cela fonctionne.
J'ai découvert également que l'on pouvait souffrir de boulimie et de troubles mentaux par ailleurs, ce qui fait qu'on est plus dans le domaine de la dépendance mais plutôt de l'automédication. Donc c'est con, finalement, de dire "elle est boulimique". ça ne signifie pas grand chose, je crois. pourtant, j'ai remplis un questionnaire que m'a adressé le Docteur RIGAUD, de l'association Autrement, et j'ai été frappée car les questions portaient sur des bizarreries que je n'avais jamais associées au TCA et qui pourtant, étaient belles et bien là, dans le questionnaire. J'ai tout le package.
Mais, néanmoins, je dirais que je suis avant tout dépendante et que j'ai un passé fort favorable à la dépression (ça ne correspond pas vraiment à ma personnalité, je ne pense pas que ce soit structurel, alors que j'ai vraiment une personnalité dépendante, même si ça va mieux) .
Avant de pratiquer la boulimie, avant mes tocs, avant mes obsessions, il y a eu l'abandon, la solitude, la folie familiale, la violence, l'humiliation, la terreur, la honte, le manque de respect, le climat incestuel. Puis la dépression à 13 ans. Puis la boulimie. Qui a obligé tout le monde à voir que ça n'allait pas et qui m'a sauvé la vie. et qui maintenant m'emmerde, me fait violence, m'isole, m'humilie...
et au centre ? la relation à l'autre impossible, l'amour refusé.
J'ai déjà commencé à ébaucher un schéma de la dépendance selon myself, mais je ne peux pas le finir, parce que je n'en suis pas encore tout-à-fait sortie. Jvous phone quand c'est fait.
1er round :
BESOIN D'AMOUR mais communication impossible, pour une raison ou une autre
INCAPACITE A ACCUEILLIR UN AMOUR NOURRICIER pour une raison ou une autre
SENTIMENTS, EMOTIONS BLOQUEES EN SOI pour une raison ou une autre
les raisons ou les autres sont particulières à chacun, à chercher en thérapie (ou autrement, peut-être, je ne connais que cette méthode)
2ème round :
DEPRESSION devant une situation de merde, quand même, parce que je rappelle qu'on a besoin d'amour mais qu'on ne peut pas l'accueillir et qu'en plus on ne peut pas exprimer ses émotions et ses sentiments, donc ses besoins...Alors dans ce contexte, on est pieds et poings liés, on n'a pas les ressources suffisantes pour combler ses besoins psychiques vitaux minimums
PENSEE OBSEDANTE qui sauve de la dépression (ce serait mieux, si...si j'étais riche, si j'étais mince, si je faisais la fête, etc)
ACTES QUI SOULAGENT (régime, gavage, compulsions, médocs : on a trouvé la solution, gooood)
DOMMAGES COLLATERAUX (se gaver appaise l'angoisse mais fait grossir, par exemple. pas good)
REPARATION DES DOMMAGES COLLATERAUX PROVOQUES PAR LA SOLUTION (vomissements, par exemple)
et là, on part dans un truc de ouf. et chaque solution à l'addiction n'est que l'autre pendant de l'addiction. par exemple, j'ai commencé par me gaver alors que je n'avais pas faim. j'ai grossi. alors j'ai fait du sport. J'aurais pu penser à manger simplement quand j'avais faim, mais non ! ça n'est pas intéressant de perdre son addiction. donc j'ai juste compensé mon addiction en faisant du sport de façon addicte, sans que ça ne corresponde non plus à un besoin physique de faire du sport. et puis j'ai été fatigué. alors je me suis faite vomir. et j'ai fait des régimes, et après, youpi, tout ira mieux ! sauf que quand tu as perdu 10 kilos, il ne reste qu'à regrossir pour recommencer à maigrir (le but, c'est de ne pas penser à LA CHOSE, tapie dans l'ombre, dans la cage toracique, j'ai nommé le mal être qui se cache.)
Le top : aller voir un nutritionniste qui va t'apprendre à manger. tu n'y arriveras jamais, c'est parfait pour l'addiction, ça, merveilleux, comme ça, elle reste bien en place !
3ème round :
1ère SORTIE DU DENI : ah ouais, merde, je mange et je vomis, c'est vrai que c'est bizarre, je vais arrêter
2ème SORTIE DU DENI : ah ouais, merde, je ne vais peut etre pas très bien, j'ai besoin de manger et de vomir pour pouvoir fonctionner, je vais essayer d'aller bien
3ème sortie du deni : ah ouais, merde, j'arrive pas à aller bien seul, c'est chelou ça
4ème sortie du deni : ça fait des jours et des jours que je me dis que ça va aller, et ça va pas, faut que je fasse un truc
Nème sortie du deni : ça fait des jours et des jours que je me dis que ça va aller, et ça va pas, faut que je fasse un truc
Nème sortie du deni : ça fait des jours et des jours que je me dis que ça va aller, et ça va pas, faut que je fasse un truc
Nème sortie du deni : ça fait des jours et des jours que je me dis que ça va aller, et ça va pas, faut que je fasse un truc
Nème sortie du deni : ça fait des jours et des jours que je me dis que ça va aller, et ça va pas, faut que je fasse un truc
Nème sortie du deni : ça fait des jours et des jours que je me dis que ça va aller, et ça va pas, faut que je fasse un truc
Nème sortie du deni : ça fait des jours et des jours que je me dis que ça va aller, et ça va pas, faut que je fasse un truc
Nème sortie du deni : ça fait des jours et des jours que je me dis que ça va aller, et ça va pas, faut que je fasse un truc
Nème sortie du deni : ça fait des jours et des jours que je me dis que ça va aller, et ça va pas, faut que je fasse un truc
Nème sortie du deni : ça fait des jours et des jours que je me dis que ça va aller, et ça va pas, faut que je fasse un truc
Nème sortie du deni : ça fait des jours et des jours que je me dis que ça va aller, et ça va pas, faut que je fasse un truc
Nème sortie du deni : ça fait des jours et des jours que je me dis que ça va aller, et ça va pas, faut que je fasse un truc
Nème sortie du deni : ça fait des jours et des jours que je me dis que ça va aller, et ça va pas, faut que je fasse un truc
Nème sortie du deni : ça fait des jours et des jours que je me dis que ça va aller, et ça va pas, faut que je fasse un truc
Nème sortie du deni : ça fait des jours et des jours que je me dis que ça va aller, et ça va pas, faut que je fasse un truc
Nème sortie du deni : ça fait des jours et des jours que je me dis que ça va aller, et ça va pas, faut que je fasse un truc
Nème sortie du deni : ça fait des jours et des jours que je me dis que ça va aller, et ça va pas, faut que je fasse un truc
Nème sortie du deni : ça fait des jours et des jours que je me dis que ça va aller, et ça va pas, faut que je fasse un truc
4ème round
Nème sortie du deni : j'ai rdv avec un psy. Je travaille sur ma relation aux autres. Je regarde mes schémas avec lui. Je vais mieux. Je réalise qu'en faite je me shoote à tout ce que je peux : tout va très mal ou très bien. J'aime très fort ou je hais. j'adore ou je déteste. Je travaille énormément puis plus du tout. j'ai une réussite exceptionnelle ou je suis minable. Je suis le plus beau ou le plus moche.
5ème round :
J'apprend à communiquer plus sainement, plus respectueusement. Je sors de mes schémas (difficilement)
6ème round
oh, ya des gens tranquilles qui m'aiment ? cool. j'aime bien. Mais bon je préfère les histoires passionnelles.
7ème round
jai été vérifier que les gens que je fréquentais avant me font énormément de mal et que nos relations sont très violentes. C'était affreux. J'aime bien les gens cool.
8ème round
oh, ya des gens tranquilles qui m'aiment ? cool. j'aime bien. Mais bon je préfère les histoires passionnelles.
9ème round
jai été vérifier que les gens que je fréquentais avant me font énormément de mal et que nos relations sont très violentes. C'était affreux. J'aime bien les gens cool.
10ème round
oh, ya des gens tranquilles qui m'aiment ? cool. j'aime bien. Mais bon je préfère les histoires passionnelles.
11ème round
jai été vérifier que les gens que je fréquentais avant me font énormément de mal et que nos relations sont très violentes. C'était affreux. J'aime bien les gens cool et je crois que je suis cool, en faite, moi aussi, maintenant.
12ème round
Je n'aime plus les extrêmes mais je n'aime pas non plus la tiédeur d'une vie normale. J'ai compris que rien ne sera tout noir ou tout blanc, ça me sauvait de la dépression, ça ne le fait plus. Je déprime. Mais je ne suis pas au fond du trou. c'est juste...tiède... Je suis banale en faite. Unique parmis d'autres. Je n'ai plus envie de revenir en arrière mais en avant, ça n'a pas l'air folichon...
APRES JE SAIS PAS. lol. mais je vois que je suis sur la bonne voie ! apprendre à apprécier les petits plaisirs de la vie.